|
EN BREF
|
L’ISAE-SUPAERO a récemment présenté son bilan carbone pour 2024, atteignant un total d 7.583 tonnes de CO2, ce qui marque une nette réduction par rapport aux 9.000 tonnes de CO2 de 2023. L’école toulousaine vise à diminuer son empreinte carbone, les achats représentant 58 % de ses émissions, incitant l’établissement à adopter une politique stricte auprès de ses fournisseurs pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre de leurs propositions.
Les déplacements et la consommation d’énergie constituent également des sources majeures d’émissions. Pour en atténuer l’impact, l’ISAE-SUPAERO encourage l’utilisation de transports alternatifs et met en œuvre des initiatives pour optimiser les immobilisations. Dans cette dynamique, l’institut a reçu le label Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DD&RS), confirmant son engagement envers une approche écologique et responsable.
Dans une époque où les enjeux environnementaux sont au cœur des préoccupations, l’ISAE-SUPAERO se distingue par son engagement continu envers la réduction des émissions de CO2. Avec un bilan carbone témoignant de sa volonté d’atteindre des objectifs ambitieux, l’école toulousaine œuvre pour la transition écologique à travers des initiatives concrètes et innovantes. Cet article examine les différentes stratégies mises en place par l’ISAE-SUPAERO pour évaluer et diminuer son empreinte carbone, tout en sensibilisant l’ensemble de la communauté éducative à ce défi majeur.
Un bilan carbone encourageant pour 2024
Le mois de septembre a marqué une étape importante pour l’ISAE-SUPAERO, qui a annoncé avoir respecté son objectif d’émettre moins de 8 800 tonnes de CO2 en 2024. Avec une émission totale de 7 583 tonnes de CO2, l’établissement toulousain a non seulement atteint ses objectifs, mais a également enregistré une baisse significative par rapport à l’année précédente, où les émissions avaient frôlé les 9 000 tonnes.
Cette baisse s’inscrit dans une stratégie globale de l’institut pour aligner ses pratiques sur les standards de développement durable. En maintenant une politique d’évaluation rigoureuse, l’établissement s’engage à surveiller et à réduire constamment son impact environnemental.
Les achats : un axe prioritaire pour réduire les émissions
Bien qu’il soit encourageant de constater une diminution des émissions de CO2, il est primordial d’identifier les secteurs les plus polluants. Pour l’ISAE-SUPAERO, la catégorie des achats demeure l’un des principaux défis en matière d’émissions, représentant 58 % des émissions totales de l’école. Ce constat souligne l’importance d’une approche systématique dans l’évaluation des achats.
Les activités liées à l’extraction de matières premières, la production et la logistique de transport sont au cœur de ces émissions. De plus, la consommation alimentaire, qui s’élève à 198 000 repas par an, contribue également à renforcer cet impact. Pour atténuer cet effet, l’ISAE-SUPAERO a mis en place des initiatives visant à évaluer les émissions de gaz à effet de serre associées aux offres de ses fournisseurs.
Réduire les émissions liées aux déplacements
Les déplacements représentent un autre facteur significatif dans l’empreinte carbone de l’établissement. Les trajets domicile-travail, les missions professionnelles et les visites sont autant d’aspects pris en compte par la direction de l’ISAE-SUPAERO. Façonnée par une ambition écologique, l’école promeut l’utilisation de moyens de transport alternatifs comme le vélo ou le covoiturage pour limiter les émissions associées aux trajets.
En outre, l’institution encourage les dispositifs de visioconférence afin de réduire les déplacements nécessaires. Ces mesures pragmatiques visent à changer les habitudes des étudiants et du personnel, tout en réduisant l’impact environnemental de l’ensemble des activités.
La gestion des immobilisations et de l’énergie
En plus des achats et des déplacements, la gestion des immobilisations et de la consommation d’énergie constitue un enjeu crucial pour l’ISAE-SUPAERO. Les achats d’équipements avec une durée de vie prolongée ainsi que la rénovation des bâtiments sont des aspects qui contribuent de manière significative aux émissions de CO2. L’école ne se contente pas d’identifier ces sources d’émissions, elle prend également des mesures proactives pour les réduire.
Des projets de rénovation énergétique de ses bâtiments ont été entreprise, insistant sur l’importance d’utiliser des matériaux durables et d’optimiser les systèmes de chauffage et de refroidissement afin de rendre les opérations plus respectueuses de l’environnement.
Une feuille de route pour l’avenir
Pour guider ses initiatives en matière de durabilité, l’ISAE-SUPAERO a établi une feuille de route dénommée « Horizons ». L’objectif de ce plan, lancé en 2019, est de définir les priorités de l’école en matière de transition écologique, couvrant des axes tels que la formation, la recherche, la gestion environnementale et l’engagement sociétal.
Avec l’intégration de la transition écologique dans toutes les formations, les étudiants sont sensibilisés aux enjeux environnementaux qui les touchent. Ce processus d’éducation vise à les préparer à relever les défis futurs tout en innovant dans le domaine des technologies vertes.
Récompensé pour ses efforts
En reconnaissance de ses engagements, l’ISAE-SUPAERO a obtenu le label Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DD&RS) au cours de l’été. Cette distinction place l’école de Toulouse parmi les leaders de l’éducation supérieure en matière d’initiatives environnementales. Cela illustre non seulement la validation de son travail acharné mais positionne également l’institut comme un exemple à suivre dans le secteur de l’enseignement supérieur.
Le label DD&RS atteste que l’ISAE-SUPAERO ne se contente pas de suivre les politiques écologiques, mais qu’elle les promeut et les met en avant au sein de sa structure. Ce succès témoigne des efforts continus de l’école pour ancrer la durabilité dans ses valeurs fondamentales et ses pratiques.
Des projets de recherche au service de l’environnement
Au cœur de l’engagement de l’ISAE-SUPAERO se trouve un fort accent sur la recherche écologique. Plus d’un tiers (35 %) des projets de recherche menés en 2024 sont directement liés à la transition vers une aéronautique durable. C’est le reflet d’une volonté d’innover et de développer des solutions qui réduisent l’impact environnemental du secteur aéronautique.
Avec des travaux notamment liés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’aviation, l’institut démontre la nécessité d’intégrer la durabilité dans les projets de recherche. L’ISAE-SUPAERO met en avant des approches innovantes pour répondre aux défis liés à l’impact climatique de l’aviation, en créant notamment de nouveaux matériaux ou en optimisant les opérations aériennes.
Cohésion avec les acteurs industriels
Consciente que la transition écologique ne peut être réalisée seule, l’ISAE-SUPAERO resserre ses liens avec de grands acteurs industriels du secteur aéronautique. Ce rapprochement vise à trouver des réponses adaptées aux problématiques environnementales contemporaines. Par une collaboration étroite, l’établissement entend aligner ses objectifs de recherche avec les attentes des grandes entreprises, stimulant ainsi l’innovation et la durabilité.
Ce partenariat se concrétise par la mise en œuvre de projets communs, intégrant des démarches de développement durable dans la chaîne de valeur de l’aéronautique. Les résultats sont à la fois bénéfiques pour l’école et pour les entreprises, leur permettant de se conformer aux exigences croissantes en matière d’environnement.
Collectif SUPAERO-DECARBO : une dynamique étudiante
Dans le cadre de son engagement en faveur de l’environnement, l’ISAE-SUPAERO a encouragé la création du collectif SUPAERO-DECARBO. Ce collectif regroupe des étudiants souhaitant s’engager pour une aviation plus verte. En rassemblant différents acteurs au sein de l’école, ce groupe vise à impulser des changements concrets et à mobiliser la communauté autour de la transition écologique.
Ce collectif a déjà généré un manifeste étudiant pour obtenir une prise de conscience collective, et qui conte aujourd’hui 97 signataires de l’ISAE-SUPAERO. Il traduit une volonté forte des jeunes générations de vouloir participer activement à la transformation de leurs cursus et de leurs environnements d’étude.
La technologie au service de l’évaluation de l’impact environnemental
L’ISAE-SUPAERO met également à profit les avancées technologiques pour affiner son évaluation de l’impact environnemental. La création d’une application web conçue pour évaluer l’impact environnemental des projets scolaires et de recherche représente un outil crucial pour mieux comprendre les conséquences des opérations de l’école.
Tel un tableau de bord, cet outil permet aux utilisateurs de quantifier les impacts climatiques de leurs activités et d’identifier les domaines pouvant être optimisés. En s’appuyant sur les dernières recherches en matière d’évaluation des impacts de l’aviation, l’application vise à fournir une vision claire et précise des conséquences environnementales.
Conclusion des initiatives et actions
Avec des initiatives allant de l’évaluation des achats à la promotion des transports alternatifs, l’ISAE-SUPAERO se positionne comme un modèle d’engagement durable dans l’éducation supérieure. L’obtention du label DD&RS ainsi que les partenariats avec des acteurs industriels confirment la pertinence de son approche. Les efforts continus de l’établissement illustrent un souhait réel de diminuer son empreinte carbone tout en formant les leaders responsables de demain.
Témoignages sur les efforts d’évaluation écologique de l’ISAE-SUPAERO
Ce mois de septembre, l’ISAE-SUPAERO a fait état de ses avancées en matière de bilan carbone pour l’année 2024, annonçant avoir émis 7.583 tonnes de CO2. C’est en dessous de l’objectif fixé de moins de 8.800 tonnes et cela représente une réduction significative par rapport aux près de 9.000 tonnes émises en 2023. Ces résultats témoignent d’un engagement continu vers une meilleure gestion de l’empreinte carbone de l’institution.
Les initiatives déployées par l’école visent non seulement à respecter des objectifs de réduction, mais aussi à identifier les sources principales de pollution. Les achats, par exemple, sont responsables de 58 % des émissions, en raison de l’extraction de matières premières, de l’énergie utilisée pour la fabrication et du transport. L’ISAE-SUPAERO a pris la décision d’exiger des évaluations des émissions de gaz à effet de serre de tous ses fournisseurs afin de diminuer cet impact.
Parallèlement, les déplacements représentent un autre aspect critique de l’empreinte carbone. Les efforts de l’établissement visent à encourager l’utilisation de transports alternatifs comme le vélo, le covoiturage et la visioconférence, afin de réduire les trajets effectués par les étudiants et le personnel. Cette approche est essentielle pour diminuer l’impact environnemental global de l’établissement.
Dans sa quête d’une transition écologique efficace, l’ISAE-SUPAERO a mis en place un cadre de référence appuyé par sa feuille de route, baptisée Horizons, lancée en 2019. Cela a permis de repositionner ses priorités en matière de durabilité, impliquant des actions concrètes telles que la rénovation énergétique des bâtiments, la refonte de la formation d’ingénieur, et le soutien à des projets de recherche sur la décarbonation.
Ce travail acharné sur le terrain portera ses fruits puisque l’ISAE-SUPAERO a récemment reçu le label Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DD&RS), reconnaissance de ses efforts dans l’éducation responsable et l’innovation durable. Unis dans cette mission, l’institut et la Fondation ISAE-SUPAERO s’engagent collectivement à relever les défis environnementaux de demain.
